La voiture autonome
Il y a quelques semaines, le CES de Las Vegas animait les médias du monde entiers avec le futur d'aujourd'hui et de demain. Cette année, à côté des industriels des nouvelles technologies, des acteurs d'internet comme Google et Apple, beaucoup de constructeurs automobiles ou des manufacturiers de la branche étaient présents.
Après un début de l'ère automobile qui constitait à tout simplement remplacer les chevaux ( animaux) par des chevaux ( DIN ceux là) afin de rallier un point A à un point B le plus vite possible; après la période où, les chocs pétroliers, le réchauffement climatique, la crise a entrainé toute l'inductrie à la course au downsizing et à l'hybridation; nous en sommes à la voiture connectée et autonome. Sans chauffeur, où l'espace automobile devient le prolongement de votre salon avec sa box, sa tablette, sa nespresso integrée. J'exagère à peine.
Je suis consciente que les nouvelles technologies doivent faire partie du monde de la voiture d'aujourd'hui... puisque les automobilistes de demain aspirent à tout cela. J'ai toutefois peur des dérives. Dérives où l'on fera un jour davantage confiance à la machine qu'à l'humain. On la notion de plaisir de conduite, n'aura plus aucun sens.
Peut être qu'un jour, je ne serais plus qu'une irréductible ridée et gâteuse, à rouler avec de vieilles voitures essence où il faut changer les vitesses, tourner un volant et suivre une route des yeux pour éviter les obstacles. Je ne partagerai pas ma localisation avec facebook, je ne twitterai pas #trop cool le soleil dans ma face et je me contenterai de m'arrêter déjeuner dans un restaurant qui m'aura l'air sympa sans forcément avoir consulté tripadvisor ou google.